L'ALLARME DEL CIO SUL SALBUTAMOLO Torna alla Home Page
Sul problema dell'uso ed abuso di salbutamolo (tornato di attualità dopo le rivelazioni all'ultimo Tour de France (il 42% dei corridori testati ha fatto uso di sostanze potenzialmente dopanti, definite dal codice medico del Cio "a restrizione d'uso e la principale era proprio il salbutamolo) si è discusso a lungo anche alla Conferenza mondiale sul doping, organizzata dal Cio a Losanna nel febbraio del 1999. Già da allora emergevano allarmanti dubbi sull'effettivo utilizzo terapeutico (per curare l'asma) da parte degli atleti e il sospetto più che fondato che certe prescrizioni mediche altro non  servissero che a mascherare l'uso come potente anabolizzante. Il documento che pubblica SportPro mette in evidenza i limiti della regola che ne consente l'uso, sia pure a particolari condizioni. Limite di cui già nel '99 il Cio era perfettamente cosciente, che non esita a tirare in causa i medici "fortemente sospettati di prescrivere questa sostanza non per scopi terapeutici, ma per potenziare le prestazioni degli atleti".  Non essendo, infatti, possibile stabilire dai test sull'urina come sia avvenuta l'assunzione, è possibile perfino che a fronte di un dichiarato uso "per inalazione" ci sia invece una vera e propria "terapia" in pasticche. Vietata dal Cio. Presentiamo qui di seguito il documento originale (in francese) seguirà la traduzione.

Document écrit
Présenté Par le Professeur Keun Youl KIM
Docteur en Médecine; Délégué
Membre de la Commission Médicale du Comité International Olympique (CM CIO)

THEME 1 : LA PROTECTION DES ATLETES

L'utilisation excessive et abusive de Béta2 agonistes sous forme d'aérosols (de SALBUTAMOL en particulier) chez les athlètes de haut niveau aux jeux Olympiques, sous couvert de diagnostic inexact d'Asthme Induit par l'Exercice physique (AIE).

Les règles contenues actuellement dans le Code Médical du Comité International Olympique rangent sans équivoque les Béta2 agonistes dans la catégorie des Agents Anabolisants, Classe C-2 (ainsi que les Stérdides Androgènes Anabolisants ou SAA, Classe C-1) et signalent également que "Les Béta2 agonistes peuvent avoir un puissant effet anabolisant s'il sont adnúnistrés de manière systémique", c'est à dire par voie d'injection intraveineuse ou par voie orale. Clenbutérol, Fénotérol, SALBUTAMOL, Salmétérol, Terbutaline, ... et autres substances apparentées appartiennent aussi à la catégorie des Béta2 agonistes. 

Le Code Médical du CIO classe les Béta2 agonistes dans la catégorie des Stimulants (Classe A) "uniquement autorisés par voie d'ìnhalation et à condition qu'une déclaration écrite soit transmise aux autorités médicales compétentes, avant le début de l'épreuve".

 Toutefoìs, malgré l'existence de ces règIes, nous avons dú affronter de nombreux problèmes et difficuItés pendant des jeux Olympiques récents (jeux 01ympiques d'Hiver de Lilleharruner en 1994 et jeux 0lympiques d'été d'Atlanta en 1996).

a)  On a pu constater et prouver que de nombreux athlètes au plus haut niveau, y compris les médaillés olympiques, utilisaìent les Béta2 agonistes en aérosol (inhalation) sans limites, sous couvert d'un diagnostic d'Asthme Induit par l'Exercice physique (AIE).
Ce phénomène a été tellement répandu pendant les jeux Olympiques d'Hiver à Lillehammer en 1994 que la presse locale les a sumorrunés "Les jeux Olympiques des Asthmatiques"!

En Norvège en effet, de très nombreux participants et gagnants ont utilisé le SALBUTAMOL en aérosol (inhalation) avant les compétitions, les médecins des équipes d'athlètes ayant remis avant les épreuves la déclaration écrite réglementaire invoquant un diagnostic d'Asthme Incluit par l'Exercice.

L'utilisation excessive de Béta2 agoniste en inhalation (surtout de SALBUTAMOL ) a de méme été constatée en  1996 pendant les jeux 0lympiques d'été à Atlanta, bien que ceux ci se soient déroulés dans un climat chaud et humide, et non pas dans un climat froid et sec (l'Asthme Induit par l'Exercice physique est normalement favorisé par l'effort physique intense et soudain, accompli en milieu froid et sec).

Les médecins des équipes d'athlètes sont fortement soupconnés d'établir le diagnostic, erroné à dessein, d'Asthme Induit par l'Exercice physique dans le but de pouvoir "officiellement" justifier la prescription de SALBUTAMOL, alors que leur objectif véritable est l'amélioration des performances physiques des athlètes durant les épreuves sportives.

b)  Dans le cas des médicaments pris avec inhalateur (inhalation par aérosol), en réalfité moins de 30% seulement  de la substance concernée est absorbée par la voie respiratoire (quelques chercheurs avancent méme les chiffres de 10% à 15% à peine); le reste étant en fait, soit absorbé par la voie gastro-intestinale (oropharynx, oesophage: par déglutition), soit rejeté lors de l'expiration de l'air, bien que pourcentages ou données précises ne soient pas disponibles faute de recherches.

c) Les résultats de la recherche médicale ont montré que plus de 70% des méclicaments inhalés sont excrétés dans les urines en 24 heures, et le reste en 72 heures (par conséquent la totalité du médicament inhalé sera absorbée de manière systémique et ensuite éliminée dans les urines).

d) Cependant, méme la méclecine de pointe ne dispose pas de moyens permettant d'établir la voie d'administration utilisée lorsque du SALBUTAMOL est détecté dans les urines (administration par inhalation ? ou par voie orale ?, cette demière étant interdite par le Code Médical du CIO).

On a également montré que le métabolisme du SALBUTAMOL est similaire, quelle que soit la voie d'administration: respiratoire ou gastro-intestinale.

Deux membres de la Commission Médicale du CIO (un médecin basé en Espagne, à Barcelone et un autre en Australie, à Perth) conduisent un programme de recherche sur la distinction entre le SALBUTAMOL ingéré et inhalé. Mais dans l'immédiat, ce programme n'est pas en mesure de donner lieu à une méthodologie fiable d'ordre pratique.

e)  Depuis longtemps déjà, les publications médicales partout dans le monde ont mentionné les dangers et le taux de mortalité accru liés à l'inhalation excessive de Béta2 agonistes, en particulier dans le cas du Fénotérol, mais aussi dans une certaine mesure dans celui du SALBUTAMOL. 

A l'heure actuelle, personne ne connait les conséquences à long terme ou les risques pour la santé dans le cas des athlètes de très haut niveau qui inhalent des Béta2 agonistes en grande quantité et/ou avec fréquence. 

f) Une procédure de médecine clinique complexe doit étre mise en oeuvre pour établir un diagnostic d'Asthme Induit par l'Exercice physique et dans la majeure partie des cas, celui-ci est fait sur la base des données cliniques fournies par les médecins des équipes.
On pense que le diagnostic d'AIE est prononcé - à tort et volontairement - pour pouvoir prescrire du SALBUTAMOL (c'elui-ci a des effets broncho-dilatateurs), classé Agent Anabolisant Classe2 et substance interdite par le Code Médical.

g)  Une inhalation de SALBUTAMOL par aérosol équivaut à une dose de 100 microg de médicament. Dans le cadre d'un traitement médical prescrit à un patient souffrant d'asthme, la posologie habituelle pour obtenir des effets broncho-dilatateurs, est de:
1 à 2 inhalations 4 fois par jour, soit une dose de médicament de 400 à 800 microg par jour.

h) La dose thérapeutique de SALBUTAMOL par voie orale - comprimés - pour un asthmatique est fixée entre 8 et 16 mg par jour. Alors si un/e athlète effectue 16 inhalations par jour, il/elle absorbera environ 1,6 mg (16 inhalations X 100 microg = 1,6 mg, soit 1/5 ou 1/10 de la dose orale quotidienne fixée entre 8 et 16 mg pour un patient souffrant d'asthme et prenant des comprimés de Salbutamol).

Toutefois, puisque les règles actuellement en vigueur dans le Code Médical du CIO autorisent l'inhalation sans limites, il est possible par ce moyen d'absorber une dose pratiquement équivalente à la dose thérapeutique de Béta2 agoniste prescrit par voie orale (SALBUTAMOL en comprimés).

QUESTIONS URGENTES A DIBATTRE

1  Quelle est l'étendue du problème de l'utilisation excessive de Béta2 agonistes parmi les athlètes olympiques? 

2  Quel est l'avis des spécialistes mondiaux de l'asthme bronchique et de la pharmacologie respiratoire concernant le SALBUTAMOL ?

3  Quels critères de diagnostic d'Asthme Induit par l'Exercice physique sont acceptables dans le cadre du sport olympique ?

Peut-on moralement permettre à des athlètes, souffrant d'asthme et utilisant du SALBUTAMOL, etc., de participer à des épreuves sportives d'un aussi haut niveau de compétition que les jeux 01ympiques ?

4  Peut-on continuer à autoriser athlètes et champions à inhaler du SALBUTAMOL et d'autres Béta2 agonistes sans limites ?

Est-ce que le SALBUTAMOL est la seule substance disponible ou pourrait-il éventuellement étre remplacé par d'autres médicaments ?

5  Existe-t-il d'autres moyens permettant de diminuer l'usage de Béta2 agonistes par inhalation au cours des rencontres sportives au plus haut niveau et des jeux 0lympiques ?

THEME 2 : LA NACESSITE' D'UNE DEFINITION DES "COMPLEMENTS ALIMENTAIRES"UTILISES DANS LE CADRE DU SPORT

CREATINE, CARNITINE, BCAA (Branched Chain Amino Acids : Acides Aminés Ramifiés), GLUTAMINE, ... Est-ce que ce sont des "compléments alimentaires" ou des "médicaments" à classer parmi les médicaments dopants ? 

La CREATININE, en vente libre sans ordonnance ("Complément alimentaire") a connu la
célébrité du jour où le champion américain de baseball, Sammy Sosa, a reconnu publiquement utifiser ce produit pour accroItre sa puissance.

 Par exemple, une entreprise pharmaceutique basée en Australie, MUSASHI, fabrique de la CREATININE et a mis en place une stratégie très dynaniique de vente mondiale, méme si son produit est onéreux (100 comprimés coútent environ 40 dollars US).

Des produits similaires tels que CARNITHINE, BCAA, GLUTAMINE, sont en vente libre. Mais il s'agit de substances chimiques et non pas de "compléments alimentaires" qui doivent étre classés comme  médicaments, bien qu'il soit possible de se les procurer sans l'ordonnance d'un médecin.

Les recherches scientifiques ont montré les effets des substances suivantes;

CREATINE : amélioration de la performance aérobie
CARNITINE : améLioration de la performance aérobie
BCAA (Acides Aminés, Ramifiés) : réduction de la fatigue

GLUTAMINE : traitement de maladies affectant la performance

HYDRATES DE CARBONE, en compléments : amélioration de l'endurance

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